Écrire

Je ne veux pas d’un numérique qui nous fiche, qui nous surveille, qui sait tout de nous. Comment faire pour avoir accès facilement à cette banque de données, de connaissance. Comment faire pour que cela soit anonyme, pour ne pas perdre en convivialité, pour ne pas isoler davantage les personnes. En faire un outil de communication non virtuel. Faire en sorte que le numérique rassemble les gens en présentiel et ne les isolent pas. Que le numérique ne supprime pas des emplois, au contraire, il (…)

A l’occasion du Printemps des poètes, les membres de l’atelier Lirecrire numérique ont participé aux Poétickets (petits poèmes écrits sur des tickets usagés). Le thème était « Ephémère ». Nous nous sommes réunis pour y réfléchir. Voici nos créations :
Ma vie ne manque pas de sel c’est sans doute l’effet mer
Covid, masques, élections... tout est éphémère. Et la guerre ?
Pauvreté éphémère. Pas sur cette terre. Comment faire ? Ne pas se taire !
Ma prière que la guerre soit éphémère
Le (…)

Quand j’étais enfant, j’avais du chagrin de ne pas voir ma mère et mon père et mes sœurs car c’était trop loin où j’étais en pension dans la Loire. Ma mère venait me voir une fois tous les trois ou quatre mois. Quand elle partait je commençais à pleurer de la voir partir.
Mon chagrin d’école a commencé quand je suis entrée à l’école. Dès la maternelle, j’ai très vite compris que je n’étais pas comme les autres. J’avais plus de difficultés pour apprendre. Mon quotidien à l’école était les (…)

La sobriété c’est ne pas être dans l’abus et ne pas être dans l’abondance : comme acheter des vêtements, de l’alimentaire ou encore de l’alcool. La sobriété je la subis par le contexte actuel. Moi qui vis dans un milieu précaire je ne fais jamais d’abus. Si je pouvais un seul abus ce serait de me nourrir avec cinq fruits et légumes par jour.
La sobriété est imposée aux personnes vivant dans la précarité, dans la pauvreté parfois depuis plusieurs générations. Ces personnes montrent de (…)

Pour moi ATD c’est une longue histoire qui remonte à plus de trente ans. Ça m’aide à exprimer mes opinions et à être au plus près des plus précaires socialement. Ça m’a permis d’avoir plus confiance en moi et de rencontrer des personnes de tous horizons. L’association m’a permis de comprendre qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il faut toujours chercher des solutions aux difficultés du quotidien. Elle m’a permis aussi d’accéder à une formation et de partir en vacances avec mes enfants.
ATD (…)