UP (Université Populaire) Santé : quels sujets ?
Ce vendredi 5 mars nous avons tenté de dire, spontanément, ce qui nous venait comme sujets sur « la santé » qui sera le thème de la prochaine Université Populaire à Brest, dans quelques mois. Les voici, dans le désordre.
La santé et le social devraient marcher ensemble. Et il y a un manque de contacts de proximité avec les personnes accompagnées.
Il faut faire bouger les pratiques, et que les intervenants se coordonnent.
Il a des grands retards dans les dossiers MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) : plus de 6 mois !
Un parent ne peut pas prendre directement un RDV avec un ergothérapeute (bilan payant 250 €). Être remboursée ? Je ne veux pas aller voir une assistante sociale pour encore raconter ma vie.
Les médecins n’ont pas toutes les mêmes pratiques. Ca dépend aussi de leur regard sur la personne.
Les médecins j’en ai peur, je préfère me soigner toute seule. Il y avait eu une erreur de diagnostic (un an de perdu !).
Des médecins ne prennent pas de nouveaux patients. Même des médecins traitants. Alors comment faire ?
Je ne pourrai pas changer mes lunettes. Trop long pour les RDV chez l’ophtalmo.
J’ai du mal avec Doctolib (prise de RDV)
Comment faire sans internet pour tout cela ?
La charge mentale de devoir boucler les fins de mois, nourrir et élever ses enfants dans des conditions précaires est source de fragilités psychique et/ou physique.
La grande pauvreté rend malade et la maladie rend souvent plus pauvre. Il semble exister un cercle vicieux entre mauvaise santé et pauvreté.
La maladie et le handicap : l’effet du hasard, des gènes, des conditions de vie ?
La bonne « hygiène de vie » est-elle accessible à toutes et tous ? Logement, alimentation, sports, culture...
Se soigner devrait être gratuit et ne l’est pas tout à fait... Coût des mutuelles, sur-coût de certains honoraires, de prestations à l’hôpital
Les médecines douces ? Trop coûteuses ...
La bonne santé est un privilège difficile à partager. Culpabilisant ?
La santé « quoi qu’il en coûte » ? Oui, mais ne devrait-on pas faire davantage d’efforts sur la prévention (contre les addictions, les pollutions, les stress...) ?
Les belles relations humaines, la tendresse, le sens donné à sa vie sont des facteurs de bonne santé. Mais ils ne se décrètent pas...
Et pour clore ce premier temps d’échanges sur la santé, un retour sur deux textes :
le premier, le serment d’Hippocrate, que tout.e médecin prête avant de commencer à exercer.
le second sur la protection universelle maladie : « Toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière a droit à la prise en charge de ses frais de santé à titre personnel et de manière continue tout au long de sa vie : tel est le principe de la protection universelle maladie. »