Rompre ou ne pas rompre les habitudes.
Les habitudes c’est réconfortant, on ne se pose pas de questions, on fait les choses machinalement sans réfléchir, c’est rassurant. On connait, il n’y a pas de risque, mais aussi çà emprisonne. L’inconnu fait peur, on se met des barrières, çà peut empêcher d’avancer. On se donne des excuses.
Pourtant quelquefois, il faut se mettre "en danger" rompre avec les habitudes pour progresser. Aller de l’avant, s’interroger.
Restons curieux, curieuses.
Moi je pense que les habitudes qu’on prend soi-même sont là pour nous rassurer et sont bonnes, par exemple : On sait ce qu’on a faire le matin avant d’aller au travail. Quand je ne travaillais pas ou actuellement le week-end ne pas savoir ce qu’on va faire aujourd’hui a un côté stressant. Donc pour moi ces habitudes, c’est nous qui les choisissons on peut les changer si besoin. Elles ne sont pas à rompre.
Par contre les habitudes imposées par les autres ou même la société, dans celles-là il y en a que j’aimerais rompre mais c’est compliqué. J’ai du mal à dire non et donc des habitudes peuvent s’installer alors qu’elles nous pèsent mais je n’ose pas, j’ai peur de blesser. Mais pourtant j’aimerais les rompre.
La société, le gouvernement impose des habitudes des choses qu’on doit faire par exemple là, pour Noël, si on voulait ne rien faire, c’est très mal vu et on s’oblige donc à faire. Et cela crée des mal-êtres car il y en a qui voudraient le fêter mais ne le peuvent pas. Finalement je trouve que cela n’est pas sain car si on ne donnait pas autant envie... on ne diviserait pas les gens.
Quand on réfléchit il y a plein d’habitudes imposées avec lesquelles il est très compliqué de rompre. Pour ma part les habitudes non choisies peuvent avoir du bon mais souvent elles nous bloquent et celles-là seraient à rompre.
Dans les années 70, j’avais 15 ans et je chantais à tue tête avec mes amies "L’habitude nous joue des tours nous qui pensions que notre amour avait une santé de fer ...".
Nous étions convaincues que nous saurions, nous, vaincre cette usure du temps, que nous saurions jouer des habitudes qui semblaient condamner les sentiments et la vie à la routine et au train-train.
Aujourd’hui je ne suis plus si sûre qu’il faille tant s’en méfier, la vie apprend la modestie, l’indulgence et le besoin de calme.
Car par moments ça fait du bien de ne pas avoir à se poser de questions et de se laisser porter par des rituels rassurants. Thé ou café ? Pain ou biscotte ? Beurre ou confiture ? Yaourt ou compote ? Pamplemousse ou orange ? Je préfère le confort de mes habitudes que de devoir tous les matins les remettre en cause, peser le pour et le contre et vivre chaque petit déjeuner comme une nouvelle aventure.
C’est reposant et cela fait gagner du temps, de l’énergie et même de l’argent : quand les rayons des magasins sont modifiés c’est bien pour changer le parcours habituel de notre caddie, celui que nous pourrions presque faire les yeux fermés, et nous pousser à la consommation.
Et puis c’est sécurisant. Il suffit de voir comment les personnes âgées s’entourent de tout un système d’habitudes qui les protègent. Elles structurent le temps.
Les habitudes ont donc du bon !
Mais pourtant c’est vrai qu’elles nous jouent des tours.
Ce chemin que l’on prend par habitude tous les jours, celui que l’on fait sans y penser, ou en pensant à autre chose, et sans se méfier de l’imprévu, la tête ailleurs, est le plus dangereux.
Ce manque d’attention, c’est aussi celui qui nous guette à l’égard des autres. Parce qu’on a l’habitude de les voir et de les savoir là, on oublie que leur présence ne va pas de soi.
Car finalement on s’habitue à tout... et un jour on se rend compte que mêmes les inégalités et les injustices qui nous faisaient bondir et manifester ne nous gênent plus.
Alors gardons notre capacité de regard, de rencontre et de révolte pour rompre avec l’inadmissible.
Bien souvent je n’aime pas changer mes habitudes.
SI je rompais mes habitudes, j’aurai une impression d’insécurité qui me provoque des angoisses et du stress.
J’aime bien certaines de mes habitudes, comme tous les vendredis chez moi c’est pizzas. Un ami m’a dit aussi de ne pas changer mes recettes de cuisine.
Donc certaines habitudes ont du bon.
Je ne veux pas rompre avec mes habitudes, mais je veux bien essayer de ne pas être trop "has been", ne pas déranger, être suffisamment "sortable" en public. Avec certaines personnes, les vrais amis, ceux qui m’aiment comme je suis, il est pour moi, plus facile de garder mes habitudes.
Mais il reste toujours une limite car je ne peux pas faire en groupe, en duo, tout ce que je fais seul. C’est une évidence. Je ne vais pas, par exemple, si j’invite ou si je suis invité, commencer le repas par le dessert quand ce dernier est fort appétissant. Ça ne se fait pas. Chez moi, je peux le faire et si je me permets d’être gourmand actuellement, c’est que j’ai perdu beaucoup de poids, de masse musculaire.
Il y a les bonnes et les mauvaises habitudes, c’est surtout, les mauvaises habitudes, en public, qu’il faut rompre mais ce n’est pas toujours évident, alors je me demande s’il faut rompre ou ne pas rompre avec mes habitudes ou tout simplement les cacher.
Pour conclure, je dirais que le raisonnable est de ne pas se priver de tout. Soyez libre si possible !
Penser à rompre ou ne pas rompre avec les habitudes m’a amenée à réfléchir à ce qu’est une habitude et par ricochet à interroger les certitudes (être certaine de ... donc refaire).
Et cela me fait prendre conscience que je suis souvent en lutte contre les habitudes. J’aime les surprises, les rencontres improbables, je dis souvent tant qu’on n’a pas essayé on ne sait pas si cela ne fonctionne pas, ou qu’il faut oser, ou encore que celui ou celle qui ne fait rien ne fait pas de bêtises et pourtant on apprend de ses erreurs.
Tout cela est pour moi en lien avec les certitudes que j’ai, que nous avons collectivement et qui souvent empêchent le monde d’aller mieux.
Alors je vote oui pour rompre les habitudes.
Je prends toujours les bonnes habitudes, en espérant que les mauvaises ne prennent pas le dessus. Les mauvaises habitudes et moi même ne sommes pas copines. Restons toujours dans le droit chemin. J’ai arrêté de fumer.
Rompre ou ne pas rompre avec ses habitudes ?
De quelles habitudes s’agit-il ?
L’habitude est une seconde nature, dit-on. Ainsi, les habitudes s’acquièrent dès l’enfance et sont mises en place par la famille quand il s’agit de donner de bonnes habitudes à son enfant. Par exemple, apprendre à dire "bonjour" ou "merci" sont déjà la base de bonnes relations sociales durables.
Tous les apprentissages prennent du temps et deviennent des habitudes indispensables pour apprendre un métier par exemple, ou conduire une voiture...
Quelquefois on met du temps à prendre une nouvelle habitude qui pourtant aide à se structurer dans sa vie.
Mais on prend aussi beaucoup d’habitudes sans trop en être consciente.
Ces habitudes, nécessaires ou inconscientes, pourraient devenir immuables si le quotidien de la vie ne les bousculait pas quelque peu.
Un peu de fantaisie fait aussi partie de la vie surtout quand elle est partagée. Si l’on vit un moment privilégié par exemple, on voudrait bien que cela se représente et revivre ce moment. Et bien non, ce n’est pas ainsi que cela se passe ; et l’habitude que l’on aurait aimé prendre, au moins un peu, fait place à un peut-être, une prochaine fois, qui sait ? Ou jamais, et ce n’était qu’un rêve...
Les vacances aussi permettent de rompre avec les habitudes du quotidien surtout quant on "part" vers "ailleurs". Mais si l’on reste chez soi, c’est plus difficile, on perd les activités "habituelles" de l’année, alors ou on est triste, ou on s’ennuie, ou bien on se décide à s’activer autrement comme voir un peu plus ses amies délaissées, ranger son appartement, et s’occuper de sa paperasse.
J’ajoute, en témoignant qu’à partir d’un certain âge, on peut encore prendre de nouvelles habitudes, non sans mal d’ailleurs, par exemple en apprenant à utiliser des sites sur internet et surtout, à l’atelier Lirecrire en regroupant tous les articles de chacun et chacune destinés à la publication. Ce n’est pas encore complètement gagné, mais quand ça marche, c’est extrêmement gratifiant
Pour terminer, j’apprends difficilement qu’il y a des habitudes qui se rompent à jamais, c’est lorsqu’une amie décède. On ne se téléphonera plus, on ne se verra plus. C’est là qu’il faut resserrer les liens avec ses proches, ses amies, oui car c’est essentiel pour durer dans la vie.
Les illustrations ont été créées par l’IA (Intelligence Artificielle) sur CANVA