Les gens d’en haut, les gens d’en bas.
Les gens d’en haut, les gens d’en bas : Quelle drôle d’expression ! Il y aurait une échelle de grandeur, de valeur. Cela laisse supposer que c’est mieux en haut plutôt qu’en bas. Faut-il toujours mettre les gens dans des cases ? Je sens dans cette vilaine expression, du mépris, de la domination, du pouvoir.
Pourquoi encore séparer les gens, les uns et les autres. Au contraire on devrait avancer ensemble. Pourquoi certains seraient supérieurs ? Qu’est-ce que cela implique. En quoi serait-on supérieur à d’autres ? On a tous le pouvoir de dire non, de décider, de penser, d’avoir des idées.
Pourquoi devrait-on s’incliner devant le plus fort ? C’est une expression de dédain, de supériorité, d’emprise sur les gens .
Pourquoi les gens d’en bas vaudraient-ils moins que les gens d’en haut ? Mais on ne nous enlèvera pas la liberté de penser.
C’est une expression très péjorative.
On a trop souvent dans le passé, subit les diktats du pouvoir, du politiquement correct et de la tradition en nous empêchant de réfléchir et de décider par soi-même de ce qui est bon ou correct pour nous.
Il faut arrêter de cataloguer les personnes, nous sommes tous des êtres humains. Les gens d’en haut doivent arrêter de penser à la place des gens d’en bas sans savoir comment vivent les gens d’en bas. Je pense que, que tu sois en haut ou en bas, on a tous à apprendre les uns des autres.
A force d’entendre dire que tu fais partie des gens d’en bas, tu perds confiance en toi, c’est dévalorisant et aussi humiliant, et tu ne sais plus comment faire pour avancer, tu te replies sur toi-même.
Le premier rôle de notre gouvernement est de ne pas diviser les gens d’en haut et les gens d’en bas, comme certains le disent si bien, mais plus de rassembler les personnes pour le bien-être de tous.
Quand on est en haut, on est au-dessus, on domine. Quand on est en bas, on a souvent envie de monter pour mieux voir.
Ces expressions quand elles sont utilisées pour parler de personnes sont lourdes de sens ...
Les gens d’en haut dominent, les gens d’en bas se sentent comme écrasés par les gens d’en haut.
Ce ressenti est accentué en France par la manière dont on présente l’organisation par exemple d’une entreprise. On fait un organigramme qui a la forme d’une pyramide. La personne qui a le plus de pouvoir, qui décide est tout en haut, et plus on descend plus le pouvoir de décision des personnes diminue, et tout en bas on trouve des personnes qui n’ont aucun pouvoir et qui pourtant tiennent et supportent la pyramide. Dans d’autres pays on présente une telle organisation d’une manière horizontale sans haut ni bas.
Ces expressions gens d’en haut et gens d’en bas expriment une domination de certaines personnes sur d’autres personnes et montrent qu’on est encore loin d’une égale dignité. On a donc encore du chemin à faire pour faire bouger nos représentations.
"Les gens d’en haut, les gens d’en bas". J’ai entendu cette expression difficile d’une militante d’ATD Quart-Monde de notre atelier. J’ai compris qu’elle parlait des riches et des pauvres et qu’elle exprimait comme un sentiment d’infériorité de personnes qui se considèrent comme étant "d’en bas".
En fait, cette expression exprime le profond décalage entre les riches et les pauvres, d’où le combat du Mouvement ATD Quart-Monde pour éradiquer la misère.
L’expression me fait penser aussi à l’élite opposée au commun des mortels.
Et on pourrait continuer une liste qui différencie les "gens d’en haut" et "les gens d’en bas" par le ressenti en particulier de ces derniers : Les savants qui savent et les gens qui ne savent pas ou plutôt qui ignorent l’importance de leurs savoirs, les grands intellectuels qui pensent et les ouvriers qui exécutent mais qui se retrouvent dans des syndicats où ils apprennent à se défendre.
Par expérience, j’ai réalisé que "les gens d’en haut" c’étaient aussi les gens qui ont le pouvoir et "les gens d’en bas" ceux et celles qui subissent ce pouvoir, dans tous les milieux comme aussi le milieu professionnel. Ce pouvoir est le point de départ de tous les autoritarismes.
Mais ce constat de dualité ne me fait pas oublier "les gens intermédiaires" qui pensent et travaillent, luttent et se battent, à égalité avec les personnes qui se considèrent, à tort, comme "les gens d’en bas".
L’égalité des chances , l’école inclusive, le savoir pour tous, la liberté de choisir, le droit de se défendre sont essentiel.les à la vie. La Solidarité entre les personnes et la Dignité de chacun et de chacune, c’est quelque chose. Rien ne peut nous les enlever.
Les gens d’en haut, les gens d’en bas, l’ascenseur social, les petites gens, l’élite, le bas peuple, les classes inférieures, la haute société, les moins que rien, la hiérarchie sociale, les premiers de cordée, les derniers de cordée...
Et puis subitement, tout s’inverse, les gens d’en bas deviennent les gens d’en haut. C’est le moment des travailleurs et surtout des travailleuses de première ligne, des services de 1ère nécessité. On ne peut plus rien sans eux et sans elles. On les applaudit. On promet qu’on n’oubliera pas...
Et puis retour en arrière, retour aux moins que rien, aux petits, aux invisibles, aux gens d’en bas qui devraient davantage remercier ceux d’en haut sans lesquels ils seraient encore plus bas...
A-t-on choisi d’être en bas, ou a-t-on été empêché ? A-t-on mérité d’être en haut, ou a-t-on été protégé ?
Le mépris que toute cette verticalité comporte, il faut le combattre ; mais changer les mots ne suffira pas à changer notre société hiérarchisée et compartimentée. C’est elle qu’il faut transformer, car les gens d’en bas, ce sont surtout des gens exploités par des gens d’en haut et c’est contre cette exploitation qu’il faut lutter.
Je pense que les gens d’en haut ne peuvent pas comprendre les gens d’en bas. Ils semblent être complètement à l’ouest car ils ont très souvent des métiers qui leur rapportent des sommes colossales.
Ils ont beaucoup d’argent, ils sont souvent arrogants parce qu’ils méprisent ceux qui n’ont pas d’argent car ils se disent que c’est de leur faute s’ils sont pauvres.
Les gens qu’on dit d’en bas sont souvent dans la pauvreté ou la misère. Ils ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts, les fins de mois sont difficiles. Des associations sont obligées d’aider les gens d’en bas pour qu’ils puissent vivre.
Ce sont aux gens d’en bas de s’exprimer pour se faire entendre des gens d’en haut et montrer qu’on a tous les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Certaines gens d’en haut sont sensibles aux gens d’en bas. Je trouve que notre président est "un président des riches", que comprend-il des gens d’en bas ? On l’a entendu dire "les gens qui ne sont rien", c’est une parole méprisante. Pour moi il favorise les riches, il les rend de plus en plus riches, c’est choquant pour les gens d’en bas.
Entendre les expressions "gens d’en haut, gens d’en bas" divise la société, au lieu d’être solidaire les uns les autres.
Les gens d’en haut peuvent être ceux du nord, et les gens d’en bas ceux du sud, en référence aux deux points cardinaux, mais dans la tourmente du monde actuel cela se traduit par les gens riches qui sont situés sur l’hémisphère nord et les gens pauvres qui eux sont sur l’hémisphère sud.
A l’échelle de la taille humaine, cette expression a diverses significations :
Faire partie des gens du haut, c’est être supérieur hiérarchiquement et diriger, et faire partie des gens d’en bas c’est être dominé et dirigé pas les gens d’en haut.
En architecture, cela possède deux sens :
D’abord être en haut c’est habiter en hauteur par rapport a celui qui est en bas et qui habite le rez de chaussée.
Mais cela veut dire aussi habiter en haut standing quand on fait partie des gens du haut, pendant que les gens d’en bas habitent les hlm.
La position des gens du haut leur procure un sentiment de supériorité et de dominance, qu’ils se permettent d’exercer avec arrogance sur les gens d’en bas qui subissent.
Les gens d’en bas ce sont les personnes pauvres, ça peut être aussi les militants dans ATD QM, ça peut être aussi les personnes sans domicile fixe, en grande pauvreté. On pense souvent que ces gens sont dans des pays pauvres, mais même en France, ça existe et c’est triste.
Nous pouvons être pauvres, mais notre cœur est une richesse.
Les gens d’en haut, ce sont des personnes qui ont les moyens financiers, ça peut aussi être le gouvernement.
Mais, en haut et en bas, nous sommes tous des êtres humains.
Sur les échelles sociale (statuts), économique (revenus), universitaire (savoirs), politique (pouvoirs) il y a bien des différences, quantitatives, de niveaux. Mais sur l’échelle de la dignité il y a égalité fondamentale entre « les gens ». Le reste est question de regard, de point de vue, de ressenti. L’important est de ne jamais regarder de haut, ni les yeux baissés. Et de savoir qu’il y a des gens « d’en haut » plein de bassesses et des « gens d’en bas » de grande hauteur.
Que penser de cette expression ? Il est vrai que même sans m’en rendre compte je l’utilise et quand je prends du recul ou que j’entends cette expression, cela me choque.
Cette expression est plus un sentiment, certains ont l’impression d’être en bas, d’être nuls et d’autres d’être forts et d’être en haut.
Mais nous sommes tous des être humains, il ne devrait pas y avoir des gens mis plus en avant que d’autres.
Pourquoi y aurait-il des gens plus importants que d’autres ?
Malheureusement c’est le cas et depuis longtemps, il y a toujours eu des personnes qui veulent être au-dessus des autres : exemple les rois, les politiques, les riches, les célébrités...
Pourquoi on nous apprend dès la petite enfance la compétition, à être le plus fort au lieu d’apprendre le partage et le faire ensemble.
Les médias de nos jours poussent ce sentiment, ils mettent certaines personnes devant.
Je pense que c’est cela qui provoque des guerres, un gouvernement qui pense qu’il est au-dessus va vouloir écraser les autres.
J’aimerais plus d’égalité et d’entraide et que les expressions méprisantes ne soient plus utilisées, mais est-ce possible ? Si au lieu de se juger et de vouloir mettre les gens dans les cases on avançait ensemble le monde irait mieux.