Je fleuris quand ...
Je fleuris quand je souris, quand j’aide les autres et quand on m’aide à m’aimer et que je suis moi. Je fleuris de voir les réussites de ma fille et mon mari, leur amour et celui des autres. Pour fleurir j’ai besoin de personnes bienfaisantes et des méthodes zen, méditations, Qi Gong , sophrologie... J’ai besoin de lumière et d’amour dans le monde. Je fleuris quand je réalise mes projets et que je vais jusqu’au bout de la réussite. .Pour fleurir j’ai besoin que le monde aille bien et qu’on marche ensemble. Quand je fane c’est parce que le monde va mal et à cause de tout ce qui arrive. Aimez vous et vous fleurirez !
Je fleuris quand je parle avec ma famille au téléphone. Mais aussi quand je lis ou que je vais dans une bibliothèque. Je fleuris quand je prends une bonne douche bien chaude. Je fleuris quand mes actions ont une certaine utilité pour au moins quelques personnes.
Je me flétris quand je vois tout ce qui se passe dans le monde avec les conflits. Quand je me rends compte que des millions et des millions de personnes dans le monde risquent de mourir de faim dans les années à venir.
Je fleuris quand, je réussis à faire quelque chose que je ne pensais pas savoir ou pouvoir faire.
Quand je fais des ateliers ou actions avec ATD Quart Monde j’apprends, je grandis.
Quand je vois ma fille réussir je suis tellement fière que ça m’épanouit
Quand je suis avec les gens que j’aime je fleuris et quand on a réussi à obtenir quelque chose et faire valoir nos droits .
Je fane quand je vois des injustices, des gens qui se moquent et qui ne cherchent pas à comprendre.
Je fleuris quand j’accueille un rayon de soleil, un sourire, une parole réconfortante, alors le moral revient.
Être bien entourée, se sentir en confiance, permet d’avancer.
Avoir les mêmes idées, les mêmes envies permet de progresser, de s’épanouir et les petites choses deviennent grandes.
Je me flétris quand j’écoute les médias, les nouvelles alarmantes du monde, les catastrophes naturelles liées au climat.
J’ai le moral dans les chaussettes.
Les pensées négatives m’attristent.
Je fleuris quand, je fais des actions pour ATD. Je me décompose quand mes soucis me prennent la tête. Je refleuris quand j’apprends des bonnes nouvelles pour moi et mes enfants.
Je fleuris quand je reçois des sourires ou que j’en provoque, quand je lis des beaux textes, quand j’écoute des chorals de Bach, quand mes petits enfants se jettent dans mes bras, quand ils me posent des questions, quand nous dessinons ensemble, quand je découvre de la bonté là où il y a de la laideur, quand je découvre de la beauté là où il y a de la méchanceté, quand je propose des consignes fertiles lors des ateliers d’écriture...
Je fleuris quand la maison est pleine de belles fleurs... Mais je fane à cause des problèmes de la vie. Il faudrait beaucoup de fleurs pour débloquer la CAF. Il faudrait des fleurs d’argent pour avoir mes médicaments puisque la banque a rejeté le prélèvement de la CMU. Je n’ai plus d’argent car la CAF n’a pas viré mon AAH. Tous mes prélèvements sont rejetés, même le prélèvement de mon téléphone. Alors difficile de fleurir dans ces conditions !
Je fleuris quand un enfant me sourit ou qu’un.e jeune me dit bonjour au détour d’un chemin ou d’une rue pendant ma promenade quotidienne
Je fleuris quand une rencontre amicale et un échange de nouvelles me font tellement de bien.
Je fleuris quand un appel téléphonique ou un texto me rappellent que mes amies ne m’oublient malgré mon silence, du coup j’appelle aussi des personnes dont je suis sans nouvelles.
Je fleuris quand je vois la nature s’épanouir au printemps : les jardins fleuris devant les maisons, le ciel bleu ou couvert de nuages blancs et gris, les oiseaux qui chantent dès le matin, ce petit rouge gorge qui vient au devant de mes pas. Cette belle nature dissipe une certaine tristesse.
Je fleuris dans l’échange d’un regard amical.
Je fleuris quand je suis témoin de réconciliations et j’aimerais tellement y participer.
Je fleuris quand une parole ou un message gentil me remet sur les rails.
Je fleuris quand je retrouve confiance en la vie.
Je fleuris quand je recommence...
Je fleuris quand je vais à la chorale pour chanter avec les personnes qui ne sont pas d’ATD . Je fleuris quand on va chanter pour les personnes âgées. Quand j’étais jeune, j’aimais aller à la campagne et me promener dans les bois et à la mer, faire du cheval.