Haïkus

Evasion sur la mer
Une barque sur l’eau
Je m’en vais au loin.

Embarquez-vous.
Venez nous rejoindre.
Et perdez-vous.

Voyage libre.
Dans l’océan immense.
Volent les pensées.

Calme profond, bleu
C’était une belle harmonie
En bord de plage.

Une barque, à l’aube,
Attend son marin pêcheur,
Paix sur la mer d’huile.

La mer agitée
Le phare subit la tempête
De violentes vagues.

Le gardien du phare
A du souci à se faire
Avec la tempête.

Une fleur s’incline,
C’est le moment de rêver,
De croire au sommeil.

Les tulipes roses
Échangent des idées avec
Le soleil matin.

Petits bateaux sages
Tranquillement installés
S’endorment au soir.

Petit escargot
Liberté retrouvée chance
Cherche famille.

Un ruisseau qui coule
Sur un chemin de lumière
C’est la vie qui m’aime.

Vers où marche l’homme,
Silhouette solitaire,
Le monde est-il là ?

Entre noir et blanc,
Au-delà des horizons,
L’Homme se met en marche.

Mais où va cet homme ?
Errance dans la beauté
Envie de le suivre.

Courir vers la mer
Pour admirer cet océan
Respirer l’air pur.

Le pas alerte
Il allait vers les autres
Le coeur sur la main.

La montagne libère
La montagne source d’énergie
La montagne transforme.

La corde crée du lien
Ensemble on va plus loin
On reprend confiance.

Marcher et regarder
L’immensité de la nature
Libère notre esprit.

Tatouages bizarres
Juste des bigorneaux artistes
Ici en Bretagne.

En pleine forêt
Des brindilles s’entremêlant
Complètement nues.

Belle ligne de vie
Dans cette main grande ouverte
Que le bonheur flambe !

La main de l’enfant
S’offre aux éclats de lumière.
La nuit se repose.

Cinq doigts sur une main
Outil extraordinaire
Pour faire et défaire.

Bonhomme de neige.
Joies d’hiver.
Paysages enneigées.

Flocons de neige.
Danse dans l’hiver froid.
Réchauffez-vous.

Lumière d’un phare
Qui, là-haut, perce la nuit
Et sauve des vies . . .

La lumière, là-haut,
Qu’elle est donc la bien-venue !
J’évite le rocher !

Soleil au couchant
Disparaît sous les nuages
Peut-être "à demain ! "

Ciel gris, lumineux
Des grandes grues majestueuses
Le port au travail.

Brest, O ma ville.
Industrielle,
Pluie, vent, mystérieuse.

Une jolie fleur
Dont on ne voit pas la tige
Juste les pétales.

Noyée dans le vert
Petite fleur isolée
D’un jaune éclatant.

Pas un seul insecte
Pour te tenir compagnie
Pour te butiner.

Si des auteurs autrices des illustrations qui ont été les supports de nos haïkus étaient froissé.es de l’usage de leurs travaux, nous retirerons ces travaux de notre site.

Messages

  • Bonjour à tous,
    Bravo pour ce travail. A chaque fois je suis épatée par sa qualité. Les illustrations choisies donnent encore plus de poids aux mots.
    Nathalie

  • Vous écrivez avec justesse les mots et les rythmes du haïku. Bravo !
    Je passerai vous (re)voir... un jour, bientôt ?

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.