Souvenirs de lecture
Un livre qui reste dans ma mémoire est celui que nous lisait ma maman chaque soir. Mes sœurs, mon frère et moi réclamions toujours la même histoire Le petit chaperon rouge.
Elle avait une manière de lire et de vivre le récit, cela nous faisait un peu peur mais rire aussi. Elle y mettait le ton et du cœur à nous raconter cette histoire qu’on connaissait par cœur. Elle n’avait pas intérêt à se tromper.
On attendait le moment où elle dirait "tire la chevillette, la bobinette cherra et la porte s’ouvrira".
Dans mon souvenir, on ne demandait pas d’autres histoires.
Quand j’ai retrouvé ce livre 40 ou 50 ans plus tard dans le grenier de mes parents, les souvenirs sont revenus, les moments heureux.
Pourtant, il est vieux, rafistolé de partout.
Quelquefois, je me dis que je devrais m’en séparer et le jeter, mais je n’y arrive pas.
Je sais toujours où il est ! Il est rangé à portée de main dans le placard de ma chambre.
Je n’ai aucun souvenir de livre dans mon enfance, à l’école cela ne m’intéressait pas et donc je ne me souviens plus de ce que je lisais, et à la maison à part vaguement Tom-Tom et Nana qui me faisait rire mais sans plus. Mes parents ne me lisaient pas de livre on jouait aux jeux de société et/ou je jouais avec mes frères. Mes parents travaillaient et ils pensaient que c’était à l’école de nous apprendre, je restais tard en études. Donc les livres pour moi cela rythmait avec école donc pas intéressant. C’est que, une fois adulte, que j’ai commencé à aimer lire. Je peux vous parler du livre de Soprano, Le chasseur d’étoiles, j’aime l’histoire de ce chanteur qui est parti de rien et qui a tout fait pour réussir à réaliser son rêve alors que personne ne le soutenait dans sa passion, même ses parents disaient que ce n’était pas un vrai métier, chanteur. Et pourtant à force de travail, il a réussi. C’est une personne qui est restée elle-même malgré qu’il soit célèbre. J’aime les gens qui gardent leurs valeurs qui ne se trahissent pas et qui n’oublient pas d’où ils viennent. Par contre si vous vouliez des souvenirs d’enfant, malheureusement, je n’en ai pas.
Dessine moi un mouton...
Ça résonne encore dans mon front.
Un livre pour enfant,
qui commence et finit avec un serpent.
Une fable sur la vie,
avec un renard pour ami.
Une fleur qui apprend l’amour,
en somme l’histoire de toujours.
De la poésie,
en image et métaphore naïve de la vie.
Il y avait au fond de la classe de 7ème, aujourd’hui on dit CM2, une armoire vitrée qui servait de bibliothèque. Des livres, peut-être une cinquantaine, étaient proposés en emprunt. Tous un peu délabrés, un peu vieillots, datant sans doute d’une trentaine d’années.
Parmi eux, se trouvait La maison des petits bonheurs de Colette Vivier, livre de jeunesse publié en 1939. Dans mes souvenirs, j’ai passé l’année à l’emprunter, le ramener, l’emprunter, le ramener, et l’emprunter à nouveau… Il se présentait sous la forme du journal d’une petite fille de 10 ou 11 ans, Aline, qui racontait sa vie quotidienne : sa famille, les voisins de son immeuble, ses ami.es, l’école… les tracas de la vie quotidienne, les chagrins, aussi… L’histoire se déroulait dans les années 30 à Paris, dans un quartier populaire. Une petite fille éloignée de celle que j’étais, mais qui m’accompagnait, sans que je sache pourquoi.
Le propre d’une bibliothèque, c’est qu’on emprunte un livre, mais qu’on doit le rendre. Donc La maison des petits bonheurs est restée à l’école.
Une vingtaine d’années plus tard, je parlais encore de ce livre, et quelqu’un me l’a offert dans une nouvelle édition. Le cadeau était joli, mais le charme n’était plus là. La petite fille avait un autre visage, la couleur était apparue … C’en était fini de La maison des petits bonheurs. Jusqu’au jour où…
Bien plus tard je suis revenue habiter dans le quartier de mon enfance, et le bureau où je votais se trouvait dans l’école primaire où j’avais fait ma scolarité. J’en ai profité pour entrer dans mes vieilles salles de classe et là, au fond d’un couloir, je suis tombée sur la vieille bibliothèque vitrée. Quelques livres poussiéreux, manifestement abandonnés, s’y trouvaient. La maison des petits bonheurs était là, à nouveau, avec ses illustrations en noir et blanc, le contact et l’odeur du papier jauni, le scotch qui se décolle, et le vrai visage d’Aline, enfin revenu.
Dans la dernière page, la petite fille retrouve sa maman qui avait dû s’absenter plusieurs semaines. Elle écrit : « Sa main caressait mes cheveux, tout était bon, tout était chaud, le petit monde de l’enfance se refermait autour de moi. »
Voilà, la clé était là…
Je me souviens qu’enfant, j’étais très fan des aventures des six compagnons en bibliothèque verte et aussi très friand des histoires de Lassie chien fidèle.
Mais, le livre qui m’a vraiment marqué était un ouvrage appartenant à mon père et qui trônait fièrement dans la petite bibliothèque que nous avions.
Ce livre, il l’avait obtenu à l’école, un prix d’excellence comme cela se faisait jadis.
J’étais toujours intrigué par son grand format, son titre et le nom de son auteur. Un jour, mon géniteur étant en mer, j’ai osé lui emprunter son trésor. Il s’agissait d’un classique de la littérature française : Le capitaine Fracasse de Théophile Gautier.
Outre une passionnante aventure, d’amour, de trahison, de vengeance, de combats, ce livre comportait des gravures de Gustave Doré dont une est restée dans ma mémoire : Le cheval des saltimbanques mort de froid et de faim, étendu dans la neige.
Cette image me fit faire quelques cauchemars car terrifiante, voire horrifique.
Monsieur le baron de Sigognac, je ne vous oublierai jamais.
J’aime la série de BD Les Géants parce que c’est l’histoire de plusieurs enfants et leurs géants qui se sacrifient pour sauver le monde contre le chaos. J’aime cette série car les géants sont très beaux.
Quand j’étais enfant, j’avais beaucoup de bandes dessinées que je revoyais à la télévision en dessins animés. Il y avait, entre autres, Goldorak, Albator, Capitaine Flam. Mais lors de mon déménagement, j’ai dû me séparer de la quasi-totalité de ces bandes dessinées car la superficie de mon nouvel appart, beaucoup plus petite m’a contraint à le faire. Je me souviens de l’intérêt que je portais à ces héros tant en bandes dessinées qu’en dessins animés. Il y avait beaucoup de courtes bandes dessinées que j’appréciais enfant comme l’oncle Picsou ou Pif et Hercule de poche pour leur humour et leur légèreté. Même les aventures de Lucky Luke me réjouissaient et étaient un moment pour m’oxygéner de la morosité quotidienne. J’aimais les Dalton, surtout l’énervement de Joe à l’encontre d’Averell, le plus grand des Dalton. Et aussi, il ne supportait pas d’entendre le nom de Lucky Luke. Cela le mettait hors de lui. J’aimais Rantanplan aussi, le chien le plus bête. Plus tard, sortaient des bandes dessinées nommées Rantanplan. Je m’en souviens qu’on m’en avait offert une, bien plus tard à l’âge adulte. C’était Les Cerveaux. Un cadeau super sympa, qui m’a fait super plaisir.
Je me souviens particulièrement d’un livre qui s’appelait Nono et compagnie (j’ai oublié le nom de l’auteur) et que, d’après la responsable de la bibliothèque où j’allais le chercher, et d’après ma mère, j’ai dû lire cinq ou six fois !
Je devais avoir 8 ou 9 ans. La "Nono" du livre, c’était une petite fille de 5 ou 6 ans. Elle vivait dans une famille où on s’aimait beaucoup, mais qui avait peu de moyens financiers . . . C’était une petite fille amusante, qui avait beaucoup de cœur et savait observer, deviner un peu les problèmes de ses parents . . . Ils avaient dû accepter, un peu contre leur gré, mais pour son bien pensaient-ils, que leur aînée soit quasiment "adoptée" par une tante sans enfants. Chez cette tante, elle était très gâtée et menait une vie beaucoup plus facile et riche que celle de ses frères et sœurs. Et Nono, une enfant remuante, et en même temps très affectueuse, avait su deviner la souffrance de ses parents et leur montrer son affection, surtout quand sa sœur aînée, suite au décès de la tante chez qui elle vivait, eut beaucoup de mal à revenir parmi les siens, à ne pas les mépriser et à accepter une vie plus simple, beaucoup moins luxueuse.
Je vivais moi aussi des soucis familiaux et je voyais souvent ma mère, veuve, inquiète pour notre avenir - nous étions six enfants - et soucieuse aussi de notre quotidien.
Je crois que la lecture répétée de ce livre m’a, sans que j’en ai conscience, beaucoup aidée à vivre nos soucis familiaux et à les porter un peu "avec" ma mère.
J’ai commencé, comme beaucoup d’enfants de ma génération à lire Tintin, Astérix, Lucky Luke...
A l’école, rien de passionnant et à 16 ans , j’ai acheté La planète des singes.
J’ai trouvé ça fascinant.
Je lisais aussi les journaux satiriques des années 80 (Fluide Glacial et Cie)
Ensuite, j’ai découvert Bukowski, Fante...
J’ai toujours aimé la bédé et je reste abonné à Fluide Glacial, je vais dans les médiathèques et régulièrement à Sapristi
Je lis de tout et aujourd’hui je me passionne pour le néolithique.
Lorsque j’étais haute comme trois pommes, mes parents me racontaient tous les soirs une belle histoire jusqu’à ce que j’apprenne à lire. Ce rituel du coucher me rassurait et me promettait des nuits sereines ou étoffées de voyages imaginaires.
Un livre m’a particulièrement marquée, celui qui raconte les aventures héroïques de Séraphin le hérisson avec son baluchon.
Je me souviens, comme si c’était hier, de cette page illustrée montrant Séraphin, seul, face à la forêt immense - à ses yeux - plongée dans la nuit noire. Elle lui donnait une allure menaçante. La seule source de lumière était la lueur tamisée du lampadaire qui éclairait à peine son petit corps. Séraphin semblait inquiet de devoir s’y aventurer. Et moi, j’étais inquiète pour lui. Pourtant, l’histoire je la connaissais à force de l’écouter et de la feuilleter, et puis elle était déjà écrite. Malgré tout, je demandais systématiquement à sauter cette page.
Je finissais par m’endormir avec la lampe de chevet toujours allumée, sait-on jamais, elle pourrait servir !? L’imagination des enfants est tellement débordante...
Je me souviens de mon Dictionnaire de la marque Hachette, les mots étaient très petits. Il était très épais, mais je savais lire ce livre intéressant, je me régalais doucement pour bien retenir les mots et je les retenais car j’aime apprendre. J’avais hâte de connaître de nouveaux mots, je tournais les pages avec empressement.
Je me souviens d’un livre de la bibliothèque Rouge et Or qui m’a été offert dans ma jeunesse et que j’ai lu très vite, comme toujours, mais aussi trop vite comme toujours encore...
Depuis quelque temps déjà, je repensais à ce livre dont j’avais oublié l’histoire, mais je me remémorais encore un dessin qui représentait un visage de petite fille entouré entièrement d’un grand bandage. Je me demandais ce qui était arrivé à cette petite Isabelle et le désir de savoir occupait mon esprit redevenu curieux.
Un jour pas si lointain encore, lors d’une vente de livres d’occasion étalés sur de grandes tables, que vois-je ? La couverture de mon livre et l’image de la petite fille, le visage encadré de boucles brunes, lisant un livre, et son petit chat noir près d’elle.
C’étaient Les vacances d’Isabelle.
Je l’ouvre seulement après avoir intégré mon appartement pour me souvenir de l’histoire oubliée. Mais quelle déception ! à l’intérieur de la couverture, détaché, un tout autre livre de jeunesse, sans couverture.
Peu de temps après, j’apporte quelques livres, choisis avec soin, à un jeune bouquiniste bretonnant.
J’aime fureter parmi les rayonnages, et tout à coup, petit miracle, je vois à nouveau mon fameux livre Rouge et Or, à la couverture tellement engageante, mais je regarde cette fois-ci l’intérieur. Mon livre est là, entièrement.
Simplement et pour résumer très succinctement, Isabelle est tombée d’un arbre...
Le dénouement est bien sûr heureux et tel que je les aime toujours...
Véritablement, si je n’ai gardé que le souvenir de ce dessin, n’est-ce pas que ma mémoire, à long terme et même récente, est tombée de très haut pour être ainsi dans un carcan intérieur de pansements invisibles ?
Mais la relecture pleine de rebondissements de cette histoire de jeunesse a été un grand plaisir et une belle réponse réconfortante… Même à mon âge...
J’ai commencé à lire cette histoire Les compagnons de la Croix Rousse. C’est un quartier à Lyon, j’avais 15 ans, j’ai commencé cette histoire qui m’a plu.
Ils partaient en vélo pour une semaine avec leur chien, avec leur tente et le matériel de cuisine au gouffre Marzal.
Ils partaient aussi pour une semaine pendant les vacances (Les compagnons et les pirates du rail).
Je me rappelle aussi Jacquou Le Croquant. C’est une histoire vraie qui se passe dans le haut Périgord en 1815.
Mon grand père était écrivain.
Je vais un peu tricher cette semaine :
Mon souvenir de livre parlera plutôt de magazines.
Quand j’étais enfant, il n’y avait pas cours le mercredi. J’étais seul à la maison, et j’attendais impatiemment le début d’après midi pour une seule raison : le passage du facteur.
En effet, le mercredi était le jour de parution du Journal de Mickey !
J’adorais ce magazine, et en particulier, les histoires de Picsou, Donald et ses neveux en bandes-dessinées.
Pour moi, c’était là le summum de la littérature ! Adieu Zola, Hugo et Balzac ! Bonjour Carl Barks, Don Rosa et Romano Scarpa.
Mais avant de me plonger dans ces pages, un défi de taille m’attendait : La boite aux lettres.
J’avais beau avoir la maison pour moi, les clés de la boite aux lettres étaient, elles, sur le trousseau de mes parents, avec eux, sur leur lieu de travail.
Alors pour ne pas avoir à attendre leur retour, je jouais au voleur de courrier, essayant d’attraper le magazine à l’aide de fourchettes que je passais par la fente de la boite.
C’était rarement un succès, mais les quelques fois où ça avait marché, j’étais le gamin le plus heureux du village !
Encore aujourd’hui, il me prend l’envie de les redécouvrir et de retourner à cette époque où rien n’avait d’importance, où tout ce qui comptait, c’était les aventures des Castors Juniors, la fortune de Picsou et les déboires de Donald.
Quand j’étais enfant, l’été nous ne partions jamais en vacances.
Un été, mon père me mit entre les mains un livre. Je savais lire, mais je ne lisais pas encore "des livres de bibliothèque", seulement des albums avec des illustrations, des revues pour enfants ...
Ce livre, je le trouvais bien épais, il y avait seulement quelques illustrations et c’était écrit tout petit.
Le démarrage de la lecture a été laborieux. Les premiers jours je lisais lentement une page ou deux, je ne comprenais pas tout, certains mots étaient compliqués.
Et puis au fil de l’été, j’ai acquis une plus grande aisance dans la lecture et pour la fin de l’été, j’avais terminé "le livre".
C’était Robinson Crusoé, bibliothèque verte (texte abrégé).
Ce premier livre m’a probablement réellement lancée dans le monde des livres.
Le premier livre que j’ai aimé lire, j’étais en 6e, le titre était Croc-blanc. Après la lecture on devait faire une rédaction et je crois que c’est la meilleure note que j’ai eue en français de toute ma scolarité.
Ce livre m’a donné goût à la lecture.
Quelques années plus tard ce livre a été adapté au cinéma, et je suis allée voir le film et j’ai été déçue. Il était très différent du livre, les personnages n’avaient pas le même nom. J’avais préféré le livre.