La radio et nous

Je n’aime pas trop la radio, parce que ça met des chansons dans la tête. Mais des fois, c’est amusant de deviner les musiques qui passent.

Mon premier souvenir avec la radio, c’est petite fille. On avait un transistor beige qu’on emportait partout avec nous, on écoutait surtout des chansons "salade de fruits jolie, jolie..."
Plus tard, adolescente, ma cousine et moi écoutions "salut les copains" et toutes les chansons "Yé-yé" Françoise Hardy, France Gall, Sylvie Vartan, Sheila, surtout Claude François dont on imitait les chorégraphies des chansons en particulier "La maison du bonheur" sur les gros rochers de la plage de Ménéham, la radio à fond.
Maintenant, j’écoute des podcast sur France culture .
Il y a toujours des sujets intéressants.

La première fois que j’ai vraiment écouté la radio ,
C’était en 82 au début de Fréquence Mutine. C’était une émission de mon grand-frère et d’un ami à lui, leur émission s’appelait "la musique adoucit-elle les mœurs ?"
J’étais fier de les écouter.
Je n’ai jamais fait de radio mais récemment
Un vieil ami rocker m’a proposé de l’accompagner
à son émission le lundi soir sur la même radio.
C’est un très bon bassiste qui a joué
Dans plusieurs groupes à Brest
Et il a une culture du Rock’n’roll incroyable.
Je vais l’appeler et préparer
Une émission avec lui prochainement.

La radio, c’est cette fidèle complice matinale qui me faisait sortir du lit à l’adolescence avec une promesse constante : "le petit déjeuner est prêt !"
C’était aussi ces voix familières qui donnaient le tempo aux petits-déjeuners dans un cérémonial parfaitement établi. Elles donnaient des nouvelles locales et celles du monde, déclenchant chez mes parents des éclats de rire ou des exclamations indignées, ou tout simplement... rien de tout ça.
C’est encore cette grosse boîte noire au charme désuet, à l’antenne interminable, que mon père trimbalait partout comme un talisman, et quasiment toujours réglée sur ses émissions fétiches érudites. Ce n’était pas du goût de ma mère, qui soupirait, excédée, devant cet objet disgracieux qui jurait avec son intérieur soigneusement décoré : "Ah ton père et sa radio !" - je l’entends encore.
Mais curieusement, quand venait l’heure du repassage dans sa varangue, elle s’emparait à son tour de cette fameuse radio comme un talisman, et l’allumait sur "France Inter", lui rendant certainement la tâche plus légère tout en s’instruisant.
Et puis, la radio, c’était aussi ces voix constantes qui meublaient les silences chez mémé, lorsqu’elle me gardait. Elles étaient toujours calibrées sur la radio locale populaire "Freedom" et sur les ondes feutrées de la radio chrétienne "KTO", le volume était assez haut pour que mémé entende suffisamment lorsqu’elle s’affairait à ses tâches ménagères dehors.
Finalement, la radio c’est ce pont invisible qui me relie instantanément à ces fragments de vies lointains précieusement conservés, mais qui soudain semblent tout proches comme flottant quelque part dans un espace-temps parallèle au nôtre et dont j’entends encore l’écho des voix d’hier aujourd’hui.

J’aime écouter la radio, je trouve que cela fait une présence et j’ai trouvé une radio locale qui donne des informations de Brest donc c’est bien par rapport à d’autres radios et même la pub est plus intéressante, car c’est sur des choses du coin. Et écouter je trouve que ça fait travailler l’imaginaire, je préfère la radio que la télé !
Mon souvenir lié à la radio, c’est quand j’ai été enregistrée par Elise Andrieux pour faire un podcast "France culture -Les Pieds sur terre " qui avait pour titre Les plus hauts sommets, cela évoquait les bienfaits des stages 82-4000 Solidaires (partager la montagne), ce que cela m’avait apporté et donc parler de cette association. L’enregistrement s’est fait chez moi en janvier 2023 et cela s’est très bien passé j’étais à l’aise et en confiance.
Puis l’émission a été diffusée à la radio le 21 février 2023, à ce moment-là j’étais en plein emménagement, mes parents et un de mes frères étaient venus m’aider. je leur ai dit qu’il fallait s’arrêter, car je voulais qu’ils écoutent la radio parce que j’allais passer, j’avais pris un risque car ils écoutaient en même temps que moi l’émission je ne savais pas du tout ce que ça allait rendre ni qu’est-ce qu’elle avait gardé de nos échanges. Je n’ai reçu ensuite qu’un exemplaire en version numérique après le passage à la radio.
Là ce fut une très belle surprise, elle avait fait un beau montage et j’étais fière de moi, car pour une fois je me trouvais bien et c’est rare, je ne suis pas du genre à me vanter. Ma famille m’a félicitée, c’était vraiment un moment très fort qui m’a permis de pouvoir faire comprendre certaines choses à mon entourage. Et puis entendre des gens qui me connaissaient à peine me dire je t’ai entendue à la radio, c’est super ce que tu as fait, cela fait chaud au cœur.
Oui je peux le dire c’est ma petite fierté et fière aussi d’avoir grâce à cela mis en avant cette association 82-4000 solidaires qui m’apporte beaucoup tout autant que ATD Quart Monde, car c’est ATD qui s’est mis en lien avec eux et qui a permis cela. Deux belles associations qui grâce à la radio on peut en parler plus largement, donc vive la radio !
On peut écouter cette émission en podcast

Cela fait plusieurs années que je n’écoute pas trop la radio, mis à part quand les sujets sont intéressants ou encore sur les longs trajets en voiture.
Il y a quelques années, j’écoutais la radio toute la journée au travail, je travaillais dans les serres de tomates. Cela me donnait du courage pour travailler, je chantais à tue-tête avec la radio, ce qui me permettait d’égayer mes journées.
Le fait de faire nos propres podcasts, être acteur actrice de nos émissions, on peut voir l’envers du décor. C’est aussi une autre façon d’aborder un sujet, de le diffuser et de l’exprimer à haute voix.

La radio, ce sont d’abord des voix.
Des voix qui charment, des voix qui crispent parfois, sans qu’on sache trop bien pourquoi.
Des voix souvenirs qui ont accompagné le passé.
La voix sans voix de la météo marine que mon Grand-père écoutait sur sa TSF en souvenir du temps où il naviguait. Une langue pour moi étrangère qu’il était le seul à comprendre et qui avait quelque chose de mystérieux, comme un code auquel lui seul avait accès.
La voix souriante de Lucien Jeunesse « Chers amis ! Bonjour ! » du Jeu des 1000 francs. « BANCO ! BANCO ! BANCO ! » criait-on en choeur.
La voix nasillarde de Fabrice, l’animateur de La Case trésor sur RTL, que j’ai beaucoup écoutée le midi, malade et alitée, le transistor à côté de moi.
La voix grave des nuits d’insomnie de Macha Béranger.
Le « Président, mon chien » qui annonçait le début du réquisitoire de Desproges dans Le Tribunal des flagrants délires...
Quand j’ai compris que toutes ces voix avaient un visage, le charme en a été presque rompu…
Et puis plus tard, le dimanche soir, les petites notes de piano du générique du Masque et la plume . Je transportais le transistor de la cuisine dans la salle à manger, et les enfants savaient qu’il fallait se recueillir pour écouter la voix de Jérôme Garcin annonçant solennellement, sur la musique de Mendelssohn « Le Masque et la Plume ! ». Chaque semaine, la bande votait : « Il l’a bien dit, cette semaine ! » ou « Non, c’était mieux dimanche dernier ! ».
Une heure d’écoute ensuite, rare moment de silence familial.
Ce rituel hebdomadaire, les enfants l’ont conservé longtemps, même une fois parti•es de la maison, comme un lien précieux, un fil relié au temps suspendu de l’enfance.

Même le matin très tôt,
J’aime regarder la radio,
Les gens qui nous parlent dans leur micro,
Je ne les écoute pas mais je trouve ça beau.

La radio...
A l’époque de mes 15 ans, après mon succès au Brevet, mon père m’a offert ce que l’on appelait alors un transistor qui me suivait partout : dans ma chambre, dans le jardin sur le petit carré de sable, ou sur un coin de pelouse qui m’était réservé. Je lisais et écoutais en même temps "Salut les copains" émission culte des "teenagers" de ma génération.
Auparavant encore, je me souviens du poste de radio de mes parents, installé sur une petite étagère prévue pour lui, dans la cuisine.
Je me souviens en particulier (pourquoi cette émission ?...) de l’émission humoristique qui s’appelait "sur le banc" avec Jeanne Sourza et Raymond Souplex "que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître", mais que ma mère ne manquait jamais, émission largement inconnue et depuis longtemps oubliée des jeunes générations.
Ces dernières années j’ai écouté une radio chrétienne qui créait, le dimanche, un lien téléphonique entre les personnes détenues en prison et leurs familles. Ces dernières téléphonaient à la radio afin de parler en direct à leur proche qui, souvent, avait écrit une lettre à la personne qui allait l’appeler, lettre lue par le responsable de l’émission.
Un jour, j’ai été émue aux larmes en écoutant une petite fllle s’adresser à son père. Ce dimanche précis j’ai téléphoné pour la première fois à la radio pour dire... tout et rien... à cette petite fille. L’animateur a pris ma communication, il m’a écoutée et rassurée sur le devenir de cette enfant qui, bien sûr, était accompagnée dans cette grande détresse.
Maintenant j’ai une petite chaîne avec radio, lecteur de CD et de cassette que j’écoute quand cela me chante.
Et aujourd’hui "je fais de la radio", en différé, sous forme de podcast, avec les ami.es de l’Atelier Lirécrire et Dire et l’Atelier PAPI.
Nous pouvons être écouté sur notre site, https://www.atd-lirecrire.infini.fr/Nos-podcasts

Je vais vous raconter quelques souvenirs pour moi à travers la radio et notamment les stations de radios.
Voici quelques anecdotes :
Le journal à 8h sur France Inter, à Saint-Ségal, à la campagne en petite maison, c’était l’heure où le "petit pépé" venait boire son verre de vin rouge à l’œil chez mon père et ma mère dans les années 80. On n’avait pas encore la télé dans cette petite maison. on avait juste le journal et la radio.
En été, à Pentrez, près de la plage, on avait la radio aussi pour suivre les actualités de bonne heure, généralement avant 8h. Le journal du Télégramme complétait les infos à la radio.
Dans les années 80, je suis allé visiter avec quelques camarades de classe, les studios de la station Radio Paradis. On avait été bien accueillis. C’était sympa. Mais on devait être assez silencieux. Nous étions en sixième ou en cinquième. C’était en 1985.
Ma mère avait joué avec Radio Paradis et avait gagné quelques cadeaux dont une K7 vidéo du film d’animation Oliver Twist.
Quand j’étais en seconde, il y avait une petite cafétéria, dans le lycée où j’étais, qui passait Radio Paradis.
Aujourd’hui, j’écoute sur Europe 1, le dimanche de 17h à 18h, l’émission de Didier Barbelivien "dis-moi ce que tu chantes". L’animateur Didier Barbelivien passe des chansons que l’invité(e) a choisies préalablement. L’animateur passe en revue les chansons choisies, avec son invité(e). C’est une émission paisible.
Il y a bien longtemps de ça, j’enregistrais sur K7 audio, les chansons qui passaient à la radio et je pouvais les réécouter quand j’en avais envie.
Et je me souviens que mon parrain m’avait offert une radio sur laquelle je pouvais écouter TF1 et quand le générique de Santa Barbara commençait, je filais dans le salon regarder le feuilleton. Et ma sœur me suivait car je passais devant sa chambre pour aller au salon qu’on nommait aussi la salle à manger.
En conclusion, la radio a eu pour moi de l’importance, elle a impacté ma vie. Même si maintenant, je l’écoute moins, je garde de bons souvenirs avec la radio.

T’écris ça comment un grésillement ?
Je veux dire, t’écris "grésillement", tout le monde sait ce que c’est, mais comment t’écris le bruit que ça fait ?
On dit souvent qu’il y a de la friture. Tout le monde se représente bien le bruit des patates ou d’un beignet qu’on plonge dans l’huile bouillante.
Ça fait pas exactement "pschhhhhhhhhhhh" il y a aussi des "R" et des "T", des "CH" des "R" et des "T", peut-être des "S" aussi, à la place des "CH".
Ça ferait quelque chose comme : "CHRTRCHSRSTCHRTRCHSRSTCHRT..."
Heureusement que j’ai des mots comme "grésillement" ou "friture" pour évoquer la première chose que j’ai entendue sortir de ce vestige d’un autre siècle.
Il y a ce gros bouton.
Comment ça marche ?
Quand j’appuie dessus il ne se passe rien. Il ne s’enfonce même pas.
Il faut le tourner.
Pourquoi est-ce qu’elle est si grosse ? Elle fait la taille d’un four à micro-ondes !
C’est les lampes, ça prend de la place.
J’ai jamais compris comment des "lampes" pouvaient aider à faire fonctionner un poste de radio.
Tu crois qu’en l’allumant on va tomber sur des émissions des années 50 ?
Ça va faire de la lumière ?
tourne le bouton.
Écoute, ça fait : "CHRTRCHSRSTCHRTRCHSRSTCHRT..."

La radio et moi nous sommes liées par la musique des îles.
Pourquoi ?
J’ai des origines de là-bas certainement.
J’ai le Séga Maloya dans la peau.
Cette musique m’inspire la joie de vivre sous le soleil, malgré la misère dans le monde.
La danse fait vivre, et la musique aussi.

Mon premier souvenir prégnant d’émission radiophonique, c’est la diffusion de « L’apocalypse est pour demain » feuilleton diffusé sur France Inter fin 1977. L’auteur, Jean Yanne nous narrait les aventures de Robin Cruso dans un avenir dystopique, l’histoire étant inénarrable, je vous laisse le plaisir de découvrir cette perle d’humour très, mais alors très, très noire (facile à trouver en audio sur le net) ou en roman poche (un peu plus dur à trouver). Il n’empêche que pour écouter ce programme, je courais jusqu’à chez moi comme un fou après la cloche de midi pour être sûr de ne pas rater une miette de cette perle en dégustant les croquettes de pomme de terre que ma mère cuisinait .
Plus tard, j’écoutais Bernard Lenoir, qui a fait l’éducation musicale de nombreuses personnes de plusieurs générations.
Puis, l’occasion me fût donné d’émettre sur radio Neptune, le dimanche après-midi avec une émission qui est désormais un lost média parlant de petits mickey, de pop-rock, de punk, de new-wave, de cinéma.
Sur les épaules des géants, là-bas si j’y suis, le pop club, le tribunal des flagrants délires. Tout ces noms sont des madeleines de Proust pour moi.
Maintenant, j’en ai plein le fondement des grandes gueules, des informés et de toutes les plages de pseudo diffusion d’information.
Désormais (et peut-être heureusement), on peut écouter TOUTES les radios du monde avec trois clics sur un clavier .
Actuellement, j’écoute les radios québécoises ou FIP (France Inter Paris).
Et bien sûr les balados qui sont pléthore désormais.
NB : Spéciale dédicace à « radio Raymond, la radio des gros cons » émission que j’écoutais sur Fréquence Mutine et qui était animée par des étudiants complètement déjantés.

Selon Francis BALLE, la radio est un ensemble des procédés et des techniques permettant la transmission instantanée, et plus ou moins loin de sons.
La radio représente pour moi, un moyen de m’informer sur tout ce qui se passe autour de moi, dans ma ville, dans mon pays et voire dans le monde.
La radio me permet d’écouter des émissions pour me cultiver.
Je me souviens lorsque je suis en voiture avec mon coloc, il met toujours "JAZZ Radio", une radio qui diffuse de belles musiques anglaises. Cette radio donne également des informations.
La radio nous permet de rester informés et de ne pas être en marge de l’actualité.

Radio Souvenirs
Mon père, marin, spécialité Radio.
Il parlait en morse !
Il a suivi l’évolution de la télégraphie sans fil (TSF)
Dans les années 60, le poste avec sa façade de velours ivoire et bois, ses boutons dorés
Trônait dans la salle à manger
Que de temps mon père passait à le régler !
Il m’offrit mon premier transistor à 17 ans
Il a fait long feu
Aussitôt volé dans ma tente de camping à Morgat.
Radioscopie de Jacques Chancel sur France Inter
Jamais ma mère n’en manquait un épisode en repassant son linge
Moi, je préférais le hit-parade d’Europe 1.
Vacances d’été à Lanvéoc
Silence à table !
Imposé par Pépé
Lors du Jeu des 1000 francs
Lucien Jeunesse et ses questions Banco, Superbanco
15 secondes de xilophone en respirant à peine
Banco !
Nostalgie
Ce serait ma radio aujourd’hui, avec France Bleu Breizh Izel

Actuellement, je n’écoute que très peu la radio car le matin, je préfère le silence et le chant des oiseaux et dans la journée je n’y pense pas sauf quand je conduis.
J’ai pourtant eu la radio en bruit de fond de nombreuses années pendant mes études au grand "dam" de mes parents qui pensaient que cela empêchait ma concentration.
Je me souviens de mon grand père écoutant les informations en déjeunant, il ne fallait pas être bruyant.
C’était presque "Les français parlent aux français" un mythe.
Adolescente , j’aimais les émissions musicales mais je suis incapable d’en retrouver les noms. Je pense qu’un des animateurs était Foulquier mais sans certitude.
Mon meilleur souvenir reste "le tribunal des flagrants délires", que de bons moments de plaisir à écouter Desproges, Luis Rego et Claude Villers. Malheureusement, il me manquait toujours le début de l’émission, sauf le mercredi car je finissais le travail à midi.

Quand j’étais enfant, nous n’avions pas chez nous cet objet . . . (un peu trop cher pour nous), qui devenait de plus en plus à la mode : un poste de TSF ! (Télégraphie Sans Fil). J’étais trop jeune pour m’en soucier, mais, en Juin 1940 (j’avais alors 10 ans), un évènement est venu me marquer. A cette époque, la France était en pleine guerre, les troupes allemandes occupaient déjà une grande partie du pays et approchaient de Brest à toute allure . . . Mon frère aîné (17 ans), qui était parti écouter les nouvelles chez des copains, rentre à la maison, et, très rapidement , nous met tous au courant : les troupes allemandes sont à nos portes . . . ils peuvent obliger les jeunes garçons à incorporer leur armée . . . ces jeunes doivent partir, gagner l’Angleterre, leur échapper et continuer la guerre . . . des marins pêcheurs prêts à les emmener les attendent du côté de Porspoder . . . Les parents comprennent, acceptent, . . . et, en quelques minutes, Alain, mon grand frère, mon parrain, avait disparu . . .
Quelques mois plus tard, nous avions la télé ! Cela a permis d’"écouter les nouvelles" et même, discrètement, les nouvelles d’Angleterre, à ce moment si important de notre Histoire. Et moi, peu à peu, j’ai compris l’importance non seulement d’être informée, mais de pouvoir suivre le déroulement des opérations pour mieux les comprendre, avant qu’il ne soit trop tard.
Maintenant, bien sûr, les choses ont beaucoup changé. Même les enfants peuvent écouter mille choses sur leur propre radio (ce qui, souvent, soucie leurs parents. . . ) Et bien des personnes, âgées et seules, trouvent là un remède qui casse leur solitude.

On peut écouter la radio, la journée, la nuit, chez soi, en voiture, dans la rue avec des écouteurs.... Je compte sur elle pour des informations des émissions sur des thématiques d’actualités ou autres, pour des concerts retransmis, pour éviter aussi parfois d’être envahie par mes pensées.
Avec le développement des podcasts je peux davantage choisir ce que je souhaite écouter.
S’il y a une émission que j’aime particulièrement c’est "Les pieds sur terre", émission documentaire de 30 minutes. La parole est donnée à des personnes qui habituellement ne s’expriment pas à la radio. Des journalistes vont à la rencontre de personnes, réussissent à ce que ces personnes s’expriment avec beaucoup d’intensité, le montage est particulièrement soigné pour mettre en valeur les propos recueillis. Cette émission fait découvrir des morceaux de vie finalement pas si ordinaires que ça.
J’ai eu la chance d’être sollicitée en 2011 pour cette émission sur le thème de l’intergénérations, nous avons passé la journée avec la journaliste qui a donc pris le temps pour favoriser l’expression de propos des différent.es acteurs et actrices du projet.
Une militante d’ATD a aussi participé à une autre émission sur la découverte et le partage de la montagne.