La Penfeld et moi ...

En recherchant sur wikipédia, j’ai vu que la Penfeld était un fleuve (pour nous brestois.es c’est plutôt une rivière) et qu’elle mesure 16 km de long. En fait, je ne sais pas grand chose de cette rivière et pourtant j’habite Brest depuis toujours, et j’aime ma ville.
Pourquoi cette méconnaissance ?
Pendant longtemps la Penfeld était quasiment inaccessible pour les brestois.es car elle était contrôlée par la Marine Nationale.
Depuis 1980, une partie des Rives a été aménagée en parc ouvert au public, cet endroit est situé tout près d’un quartier populaire de la ville ce qui permet aux habitant.es de s’y rendre assez facilement et de profiter d’un peu de nature.
En 1992, lors des premières Fêtes maritimes, je me souviens aussi de ressentir une forme d’émotion en marchant pour la première fois le long des quais de cette rivière, lieux que l’on apercevait seulement d’en haut et qui nous étaient et qui nous sont encore interdits car cette ouverture reste exceptionnelle.
Certes, la Marine Nationale a lâché des terrains, mais il y a encore de beaux endroits notamment au centre ville qu’on ne peut apercevoir que de loin derrière des grilles, ou d’en haut quand on est dans le téléphérique qui enjambe la Penfeld alors qu’on aimerait tant pouvoir y accéder, se promener, se poser....

La Penfeld et moi
Nous sommes brestois.
Tes rives séduisent
Marcheurs et sportifs,
Rêveurs et flâneurs
Dans la bonne humeur.
La Penfeld et moi
Nous avons parfois
De la nostalgie
Un peu de magie.
Penfeld, tu es fière
De ta belle rivière.
La Penfeld et moi
Nous sommes pantois
Car pour t’enjamber,
Un téléphérique
Un nombre de ponts
Relient tes deux rives.
La Penfeld et moi
Nous avons à coeur joie
De vous transmettre
Un peu de bien-être
Parcourons la faune
Et la flore, qui bourgeonne.

La Penfeld pour moi, c’est surtout, dans mes souvenirs d’enfant, comme une frontière qui coupe la ville en deux, rive gauche, rive droite, et de l’une à l’autre, deux univers séparés qui s’observent, face à face, le long du boulevard Jean Moulin.
D’un côté, la rue de Siam, le château, la préfecture, la Marine ; de l’autre, la rue de la Porte, la tour Tanguy, Recouvrance, la vie nocturne, le danger peut-être, disait-on, la Marine aussi, mais pas la même, celle des pompons et du monde ouvrier, pas celle des casquettes.
Quelque part entre les deux, l’arsenal, les sirènes, qu’on entend encore chaque premier mercredi du mois, et pas loin Pontaniou où R. avait été infimier et Genet incarcéré. Et au dessus de cette zone interdite, un pont suspendu qui se levait parfois, comme pour saluer cette ligne de démarcation qui coule en contrebas et que l’on ne regarde que d’en haut.
Un jour pourtant, au bout de la traversée du long tunnel Surcouf, la rivière est là, tout près. L’espace s’est agrandi pour un temps, avant de se refermer, interdit à nouveau.
Aujourd’hui le téléphérique enjambe le ciel jusqu’aux Capucins, les espaces se relient, et se mélangent davantage. Désormais on marche au fond de la Penfeld, le long des rives, où les enfants jouent et les balançoires s’envolent.
Encore un effort, et bientôt, j’espère, on verra l’accès à la mer.

J’habite BREST et parfois je vais avec ATD au bord de la Penfeld pour un goûter, pour être ensemble.
C’est un endroit paisible, c’est la nature mais il y a beaucoup de crottes de chiens partout.
Il y a aussi des petits bateaux. On peut aussi voir la Penfeld mais sans y aller car c’est militaire. Il y a un pont, le pont de Recouvrance qui se lève pour le passage des bateaux militaires qui quittent la Penfeld.
Du téléphérique on voit aussi la Penfeld avec des bateaux mais j’ai le vertige et je ne regarde pas trop car c’est impressionnant.
C’est bien que dans une ville , il y ait des endroits comme "les rives de Penfeld" ça permet de faire des promenades autour de la Penfeld, ça permet de s’évader seule ou accompagnée.

La Penfeld et moi...
Je connais la Penfeld qui arrive dans la mer au port militaire de Brest. Mais sa source ? Je me suis souvent demandée en allant à Bohars et en regardant la pancarte « la Penfeld » si la source partait de là. Ainsi, dès connu le thème de l’écriture d’aujourd’hui, j’ai pensé remonter la rivière jusqu’à la source en pensant qu’une promenade le long de la route m’y conduirait. Quelle drôle d’idée !
Donc me voici partie, un samedi, après une visite à une amie à l’hôpital de Bohars, sur la rive droite de la Penfeld remontant vers la source que je pensais toute proche. Comme je me trompais ! Et donc en serpentant le long de la rivière pourtant encore assez large, pendant un bon temps, j’arrive… à l’entrée de Gouesnou, commune voisine, au Vieux Moulin. Là, je rencontre une promeneuse qui débouche d’un petit chemin : « Vous savez si j’arrive à la source de Penfeld ? ». D’un air moqueur, elle m’apprend que la source se trouve à Guipavas, près de l’aéroport, c’est à dire la commune après Gouesnou. Bon ! Le soir je consulte enfin internet et trouve un indice mais pas le chemin qui mène là où je veux aller...
Dès le lendemain dimanche, la traversée de Gouesnou est une promenade très agréable. Je pars du Moulin Neuf, repéré la veille, après avoir été mise sur le bon chemin quand même par des promeneurs car aucune indication n’était donnée. Et je vagabonde en même temps que la rivière devenue plus petite, en escaladant le sentier qui la suit par la vallée du Moulin Neuf. J’arrive alors devant le magnifique parc de Kerloïs que je traverse jusqu’au moment où je retrouve une rue de Gouesnou et découvre à nouveau la Penfeld. Au hasard d’une allée, j’arrive au pied de l’église de Gouesnou. Plus loin, je traverse une prairie par un petit chemin de bois et me voilà près de l’ancienne gare. Et des rues, des rues, des rues, mais plus de cours d’eau…
Je passe sur le 3ème jour où je me suis vraiment trompée. Parvenue, je ne sais pas dire comment, à une route, je découvre, sur un panneau qui la borde, une indication majeure pour ma recherche : vers la droite la rue du Bois qui débouche directement sur le centre ville de Gouesnou (!) et surtout, vers la gauche la rue de Keniti, là où m’attend la source, peut-être.
Le 4ème et dernier jour, direction Peniti où je crapahute dans les champs et les prairies gorgées d’eau, mais après m’être affalée dans une minuscule clairière pleine de ronces, je finis par me perdre lamentablement et je n’ai jamais trouvé la source !!!
A vous maintenant...

Habitant Brest depuis 2021, je ne connais pas son histoire. Pour moi la Penfeld est un fleuve qui sépare Brest en deux et qui parfois rend difficile la traversée, obligeant de prendre un pont.
C’est aussi le souvenir de sorties, de rassemblements et balades sur les sentiers au bord de la Penfeld qui étaient des moments agréables.
Et pour finir, c’est aussi la possibilité, grâce au téléphérique de surplomber la rivière et de voir des endroits de Brest qui sont invisibles et inaccessibles. Cela permet d’avoir un autre point de vue du pont de Recouvrance.

La Penfeld pour moi est une petite rivière qui traverse la campagne Gouesnousienne où je vis. C’est un lieu de promenade et d’évasion agréable et très arboré. C’est aussi un lieu de rencontres, le week-end on y rencontre des familles. On peut y faire du vélo, de la trottinette etc...
Avec l’association A. T. D. Quart Monde, je connais aussi la Penfeld à Brest près de la Cavale Blanche, c’est un parc où tout le monde et toute génération peut se rencontrer, c’est un endroit convivial
Il se passe toujours quelque chose, cela permet aux familles de se retrouver, d’échanger et de casser avec le quotidien.

Pour moi, dans mes souvenirs, la Penfeld est associée au Parc de la Penfeld qui était un lieu où il y avait des spectacles et des grandes fêtes foraines presqu’en plein cœur de la ville.
Mais ce n’est pas que ça, ce fleuve fait partie du patrimoine de BREST.
Ce fleuve traverse la ville et la sépare en deux parties.
Pour les personnes extérieures et aussi de Brest, la ville organise tous les quatre ans une fête maritime, et cela permet à toute personne de connaître mieux ce fleuve car on peut l’approcher davantage.

La Penfeld, séparation de la rive droite et gauche de Brest ou réunion des deux rives...
Ce petit fleuve côtier, environ 12 km prend sa source à Guipavas près de l’aéroport puis traverse Gouesnou, Bohars et Brest Lambezellec avant de se perdre dans la rade au port militaire.
J’aime m’y promener, je me gare en bas de Bohars et je pars pour un moment d’histoire et de détente.
Je débute mon parcours par une petite grimpette qui m’amène au dessus de la fontaine et des vestiges de la chapelle Saint Guénolé puis je traverse la passerelle des pupilles ; petit moment de contemplation à la recherche des restes de bois coulés qui servaient à la construction des bateaux du temps de la marine à voile.
Après avoir franchi la passerelle, je m’arrête le long de l’étang qui assurait " dans les années1770 à1881 la bonne marche des machines hydrauliques des forges".
Je continue en sous-bois, ça monte, ça descend,Je rencontre des joggers, des promeneurs parfois un écureuil...De là haut, on domine le petit fleuve que l’on suit vers son embouchure avant de redescendre vers d’anciens bâtiments de la marine et la base de kayak.
Soit retour le long du plan d’eau ou si je suis en "jambe", je continue sur la droite et traverse le rond-point pour continuer la rando vers la porte de l’arrière garde.
La Penfeld, à partir de ce point se dérobe aux brestois, elle ne s’ouvre à eux qu’aux fêtes de la mer et se referme
Prenons de la hauteur en téléphérique pour l’admirer jusqu’à la mer.

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