Une journée des droits des femmes, ça sert à quoi ?

C’est une journée Internationale pour moi car je suis née le 8 mars 1962. C’est pour moi une journée formidable car j’ai 62 ans. C’est étonnant, non ! Quelle belle matinée auprès de mes ami.es de l’atelier LIRECRIRE : Ils sont agréables.
Mais dans le monde, c’est aussi une journée importante pour toutes les femmes.
Il est important de valoriser les femmes, elles sont l’avenir de l’homme et pourtant elles ne sont pas traitées à égalité avec les hommes ; parfois ils sont violents avec les femmes. Au niveau du travail, les femmes sont rabaissées, elles n’en font jamais assez. Dans certains pays, les femmes sont maltraitées, violées. La femme est soumise et également mise à l’épreuve de nos jours encore, ce n’est pas normal !
Cette journée du 8 mars, c’est donc pour moi une journée de fête, mais aussi de malheur, de défaite.
Battons-nous avec courage et dignité !

Le 8 mai, une journée pour célébrer les droits des femmes ! Elle est un peu noyée parmi toutes les autres. Une journée et après qu’en fait-on ? Pourtant elle reste indispensable pour rappeler nos combats, nos droits sont souvent bafoués et remis en question.
On doit toujours rappeler, informer.
L’actualité dans le monde nous démontre encore que l’égalité femme-homme n’est pas facile à faire respecter et que les habitudes ancestrales ont la vie dure.

Si la journée des droits de la femme existe, cela signifie que nous avons encore besoin d’en parler pour rétablir ses droits. En tant que femme, je trouve qu’une journée est insuffisante par rapport à tout ce qu’on leur demande, mais nécessaire !
Parle t-on suffisamment des lourdes tâches (pas que ménagères) qu’elle doit assumer au quotidien : être désirable, rester à sa place, n’être pas trop vieille, être performante, réussir sa carrière tout en s’occupant de son foyer (homme et enfants), écouter les soucis des autres, etc ? Le tout en portant le poids (in)conscient de la mémoire transgénérationnelle de siècles de représentations sociales et de conditionnements avantagés par des valeurs patriarcales... Que c’est lourd à porter !
Voilà à quoi sert cette journée, à se rappeler ces vrais sujets aussi !

J’ai presque envie de dire que pour moi la journée des droits des femmes ne sert pas à grand chose, car les femmes ont des droits qui ne sont respectés, il y a des lois qui ne sont pas appliquées. Il y a eu des avancées mais pas assez car ce sont souvent les femmes qui s’occupent des enfants, qui font les tâches ménagères, qui s’occupent des papiers administratifs. Pour l’emploi, un employeur embauchera plus facilement un homme qu’une femme jeune car il pensera que les femmes jeunes auront des congés de maternité, ce qui sera une complication pour son entreprise. Un autre exemple que je vis, le maître d’école de mon fils s’adresse différemment quand il parle à la mère ou au père. Il y a quelque temps j’ai eu un rendez-vous pour mon fils sans la présence du père et je me suis sentie coupable des difficultés de mon fils, son père a demandé un autre rendez-vous et le discours était différent.
Je voudrais que la parole des femmes soit davantage prise en compte au même titre que celles des hommes.
Nous les femmes, pour nos filles et aussi pour nos fils osons dire ce que nous pensons, car nous avons autant de choses à dire que les hommes et nous en sommes aussi capables qu’eux.

Cette journée qui s’intitule Journée internationale des droits des femmes et non la journée de la femme comme encore souvent nommée ainsi aujourd’hui, permet un rappel des avancées sur les droits des femmes, le non respect de ces droits ailleurs et ici en France, et des lacunes pour lesquelles on doit encore se battre.
Les avancées des droits des femmes ont fait et font aussi évoluer le statut des hommes.
Depuis que des femmes travaillent dans le bâtiment, le poids des sacs de ciment par exemple, a été diminué et les hommes en profitent, et sont donc un peu moins "cassés" par ce travail. Un autre exemple, les blouses de travail étaient taillées pour des hommes, des femmes enceintes ont demandé (peut-être exigé ! )de pouvoir bénéficier de blouses plus larges, elles les ont obtenues et les hommes un peu "enrobés" ont pu en profiter.
Alors, battons-nous femmes et hommes pour une société égalitaire, respectueuse des différences. Ne nous enfermons pas dans des habitudes, refusons les stéréotypes, soyons vigilantes et vigilants chaque jour, déjà pour faire respecter les droits existants et pour que l’égalité soit effective toute l’année tous les jours, on n’y est pas ni ici ni ailleurs !

Après la journée des Droits de l’être humain, une journée spécifique des droits des femmes s’imposait, elles qui avaient rendus inclusifs les termes de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, en France, mais des droits des Etres Humains dans le texte original.
Les femmes ont été les grandes oubliées de l’Histoire (Titiou Lecoq).
En 1975, l’ONU, Organisation des Nations Unies institue la date du 8 mars comme journée internationale des droits des femmes.
En France, Yvette Roudy est Ministre des droits de la Femme dans le gouvernement de François Mitterrand élu Président de la République en mai 1981. Le 20 janvier 1982 Mme Roudy fait adopter en Conseil des Ministres une loi afin de faire du 8 mars 1982 une journée pour les droits des femmes et ce jour-là, le Président reçoit 450 femmes représentant les milieux socio-professionnels et les Associations.
Le 8 mars rappelle les lois relatives aux femmes :
* L’égalité hommes-femmes sur les salaires et sur la parité.
* Le "droit" à l’IVG devenue la "liberté" dans la Constitution française votée en majorité par des hommes
* Les violences faites aux femmes et l’augmentation des féminicides qui sont des atteintes aux droits fondamentaux (que se passe-t-il donc dans les couples ? Les hommes sont-ils devenus fous ?)
* La lutte contre la discrimination à l’égard des femmes en tout ce qui concerne les nouvelles technologies informatiques pour un avenir numérique équitable.
* Armer les femmes et les filles contre le harcèlement au travail.
Cette année 2024, le thème de la journée internationale des droits des femmes est : "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme" pour :
* Les droits humains
* Mettre fin à la pauvreté
* Mettre en œuvre un financement tenant compte du genre car l’économie mondial pèse lourdement sur le quotidien des femmes
* passer à une économie verte et une société de soins
* Mais aussi, et surtout peut-être, soutenir les associations féministes, garantes du changement, qui luttent pour la prévention et ne reçoivent que 0,13 % de l’aide publique au développement.
Les femmes doivent s’unir pour ce combat quotidien car l’union fait la force.

La question est bien posée, car effectivement on parle des droits des femmes et non des droits des femmes et des hommes, c’est évident qu’un homme et une femme sont différents et cela on ne peut rien y changer, c’est la nature.
Par contre nous sommes tous des êtres humains et on devrait tous avoir les mêmes droits, pourquoi les Femmes devraient en avoir moins ?
Cette journée permet de rappeler dans un premier temps toutes les choses qui ont bougé : le droit de vote, le droit de faire le métier que l’on souhaite, de travailler aussi, moins de différence de salaire (quoique ... ). Malheureusement cela a bien avancé en France mais pas forcément dans tous les pays.
Donc cette journée est importante pour ne pas oublier que le combat n’est pas fini, et cette journée doit exister tant qu’il n’y a pas une réelle égalité des droits dans le Monde entre Homme et Femme.

"La journée internationale des droits des femmes existe depuis près de 50 ans. Si elle avait servi à quelque chose, on n’en aurait plus besoin !", diront certain.es.
"Franchement, en Afghanistan ou dans d’autres pays, je veux bien ; mais en France et en Europe ! Les femmes ont le droit de vote, elles ont accès à l’éducation... Les discriminations, c’est fini !", diront d’autres.
Alors, regardons un peu la réalité, et reprenons quelques chiffres.
Dans le monde, plus de 60% des plus pauvres sont des femmes. Une femme sur trois a subi des violences sexistes et sexuelles. Une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint toutes les trois minutes. Etc, etc.
En France, tout cela est-il réglé ?
Et bien en France, il reste encore bien du chemin à parcourir.
Les femmes gagnent toujours 15% de moins que les hommes. Elles représentent les 2/3 des demandes d’aide alimentaire. Une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint tous les trois jours...
Et la situation se dégrade.
Les hommes de 25 à 34 ans sont 40% à considérer que les femmes devraient s’arrêter de travailler pour s’occuper de leur foyer. Très majoritairement ils ne trouvent pas anormal que leur salaire soit supérieur à celui des femmes ; et dans la même tranche d’âge, une majorité de femmes pensent qu’on attend d’abord d’elles qu’elles aient des enfants...
Alors, quand bien même cette journée n’aurait qu’un poids symbolique, elle permet de réunir toutes les femmes, de leur donner plus de force. Elle oblige à s’engager, prendre position, mettre en lumière, montrer une solidarité, mobiliser des énergies.
Alors, peut-être qu’un jour, on n’en aura plus besoin de cette journée du 8 mars, mais pour l’instant il faut continuer, tous et toutes, à nous emparer.

C’est en 1982, sous l’impulsion d’Yvette Roudy, 94 ans aujourd’hui, ministre déléguée aux droits des femmes de 1981 à 1986, que la France reconnaît le 8 mars comme journée internationale des droits des femmes.
Cette journée sert à ce que les femmes soient reconnues, respectées, écoutées, qu’elles ne soient pas exclues, ni discriminées, qu’elles aient le droit à la parole, qu’elles n’aient pas à subir des blagues sexistes, qu’elles ne soient pas harcelées, ni agressées, ni violentées, qu’elles ne soient pas prises pour un objet, une bonne à tout faire, une esclave, qu’elles ne soient pas rabaissées, ni violées, ni tourmentées, ni torturées physiquement ou psychologiquement, ni tuées, ni laissées pour mortes. Car je trouve que les femmes ne méritent pas ça. Elles qui donnent la vie, se sacrifient pour élever leurs enfants. Ce sont des mères courageuses.
Jean Ferrat chantait "je déclare avec Aragon, la femme est l’avenir de l’homme". Elles sont ambitieuses. Elles font de la politique. Elles prennent le contrôle de leur vie, de leur destin. Elles ne se laissent plus marcher sur les pieds par les hommes. Ce ne sont plus des femmes au foyer et soumises à leur mari. On a bien changé d’époque. Les femmes ont le droit de voter depuis le 21 avril 1944. Elles ont le droit à l’IVG, interruption volontaire de grossesse depuis la loi du 17 janvier 1975, loi Veil. Elles peuvent occuper des métiers autrefois réservés aux hommes. Elles se sont beaucoup battues pour leur liberté. Elles continuent de se battre pour changer les mentalités. Chapeau pour elles ! Ce qui est difficile, c’est qu’elles doivent toujours prouver leur légitimité face à des hommes qui veulent garder le pouvoir. A quand une femme présidente de la République française ?
J’invite à écouter la chanson "le droit des femmes" de Charles Aznavour car c’est une très belle chanson qui a tout son sens en cette journée internationale des droits des femmes, fêtée le 8 mars.

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