Avoir un chez soi

Un logement pour tous, avoir un endroit pour soi, un logement digne, avoir son chez soi. Un endroit où se ressourcer. Chacun devrait avoir le droit à un abri. C’est son petit cocon.
Si on n’a pas de chez soi (vivre dans la rue), on ne peut pas se poser, se ressourcer, trouver un travail, on n’a pas d’adresse. Pas de droit. Cela devient très compliqué administrativement pour faire valoir ses droits. Un logement, c’est primordial pour se construire dans la vie.
Pas de logement : pas de travail, on se sent personne, on est exclu de la société.

Avoir un chez soi, c’est important !
Cela me fait penser aux personnes à la rue. Je me dis que cela doit être dur de ne pas avoir un endroit à soi où se recueillir, un endroit à nous.
J’ai vécu dans un petit logement avec ma fille de 8, 9 ans, 30 m2 avec une seule chambre. Bien sur la chambre était pour ma fille. Vivre dans la pièce de vie, ne pas avoir un endroit à moi pendant presque 2 ans, ce n’était pas facile tous les jours, mais j’avais un toit et quelques affaires.
Donc comparé aux gens qui vivent à la rue, je me dis que pour eux, cela doit être encore plus difficile.
Maintenant, j’ai eu la chance que l’on me propose un logement social neuf en pleine ville avec 2 chambres.
J’ai un espace à moi, je me rends compte que cela fait du bien.
Conclusion, je peux dire qu’avoir un endroit vraiment à soi pour se recueillir, se reposer, c’est vraiment important pour toutes et tous. Il faut donc continuer avec ATD à tout mettre en œuvre pour sensibiliser, interpeller les institutions, les autorités, les politiques, les gens... Pour que plus personne ne soit à la rue.

Pour moi avoir un chez moi c’est avoir de quoi me loger, de quoi manger et être dans un appartement décoré de guirlandes, de fleurs, de Bouddhas, d’encens, de bougies, de la vierge Marie, de couleurs douces et de fleurs artificielles fluorescentes.

Avoir un chez soi est important.
Il me semble que depuis la nuit des temps les hommes ont cherché à construire un chez soi, un lieu à soi, un lieu où l’on se sent en sécurité, un lieu qui protège du monde.
Mon chez moi est essentiel car j’aime rentrer à la maison.
Le logement doit être au cœur des politiques publiques. Les enjeux sont nombreux : mixité sociale, écologie, inclusion.
Se loger est un droit fondamental.

Avoir un chez soi
C’est pouvoir avoir un logement et se sentir en sécurité chez soi.
Encore faut-il avoir les moyens de le meubler et de l’aménager joliment.
Avoir un chez soi c’est aussi pouvoir dormir au chaud.
Avoir un chez soi c’est se battre pour pouvoir le garder quand on est dans la précarité, et ne pas se retrouver dans la rue ce qui rajouterait une précarité de plus à une situation déjà difficile.

J’ouvre la télé . . . je vois des images de maisons écroulées, de quartiers dévastés, de villes entières inondées . . . et beaucoup, beaucoup de personnes errantes, angoissées, des mamans avec des enfants en quête d’un toit, d’un abri, d’un accueil . . .
Toutes ces images récentes de situations dramatiques actuelles me permettent de mesurer la chance que j’ai toujours eue d’avoir un « chez-moi », un « chez-nous » : d’abord, la maison de mon enfance, pas très confortable selon les critères actuels . . . mais c’était « chez nous » . C’était bien plus que des murs. Elle abritait nos peines et nos joies d’enfants, nos adolescences, nos chemins vers l’âge adulte. Elle a été « participante » de ce que nous avons vécu, en temps de paix comme pendant la guerre, des départs, des retours, des deuils . . .
Maintenant, j’occupe seule un « 32 m2 » dans un immeuble quimpérois. Il a fallu nous habituer l’un à l’autre. . . Le balcon, avec ses fleurs passées, présentes, et, j’espère, à venir, crée déjà un espace ouvert et coloré . . . Les photos, les tableaux, les dessins d’enfants accrochés aux murs me parlent de personnes ou de paysages que j’aime et les bouquins sur leurs étagères, les journaux traînant ici et là, l’ordinateur, la télé, le téléphone m’invitent à ne pas m’enfermer, mais à garder le contact avec le monde extérieur, à rester en lien avec famille et amis.
Mon « chez-moi », lieu de repos, de retrait, de liberté, de réflexion . . . et aussi, j’espère, lieu accueillant pour qui souhaite y passer. Un lieu que j’aime.

Avoir un chez soi est très important pour moi, pour avoir une vie zen au quotidien assez stable pour pouvoir se laver et être propre, être au chaud avoir de l’eau et un bon confort. On sait où aller tous les jours c’est très important. C’est bien beau d’avoir un chez soi mais il faut qu’il soit un peu meublé et que le logement ne soit pas humide. Son chez soi, il faut l’entretenir, payer les charges (électricité eau assurances ...) et si tu ne peux pas payer tu as des relances et on peut diminuer la puissance et aussi ensuite tu es coupé plus d’eau ni électricité ni gaz.
Que se passe t-il si on ne paye pas son loyer ? On peut nous virer après être passé au
tribunal.
Mettons nous à la place des SDF qui n’ont pas de logement !

Si on n’a pas un endroit pour se poser, se reposer, la vie est compliquée.
Avoir un toit permet de s’installer, de se construire. Les personnes qui vivent dans la rue, qui chaque soir doivent chercher un hébergement d’urgence ou les familles qui vivent dans les hôtels en attendant un logement, un chez "eux" ne peuvent faire des projets mais juste survivre au jour le jour.

Pour moi l’important c’est d’avoir un endroit confortable et sain.
Un lieu où l’on peut se reposer après le travail même si on a pas tout le confort.
Un chez moi signifie aussi de pouvoir inviter du monde, de pouvoir régler ses factures même avec un petit salaire.

Ma mère est passée du joug de sa demi-sœur aînée au stade de mère au foyer après ma naissance, presque sans transition.
Après le décès de mon père, ma mère est restée seule, volontaire et courageuse, avec trois adolescents traumatisés.
Et puis nous, ses enfants, mes deux frères et moi, avons quitté la maison pour vivre notre indépendance ; elle s’est retrouvée seule dans la petite maison devenue grande,
Plus tard, quand je venais passer la fin de la semaine avec elle, elle me disait souvent, « je voudrais aller dans une petite pièce ».
Ma mère voulait un petit « chez soi », elle voulait vivre son indépendance. Et nous rêvions ensemble de ce petit chez soi, même si je ne voulais pas y croire.
Quand la maladie de la mémoire s’est installée petit à petit dans sa vie, elle est venue dans un foyer logement devenu EHPAD à Brest. Et quand elle disait vouloir revenir « à la maison » je lui rappelais son souhait « d’une petite pièce » qu’elle avait maintenant sous forme d’un petit studio.
Rien n’est facile dans la vie.

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